Mémoires
L'essence des souvenirs est que rien ne passe. Elias Canetti
Personnages célèbres et éminents que nous avons eu l'honneur de rapatrier
ABDALLAH BOUAMRANE MOUNIR
Né(-e) : le 4 mars 1968
Décédé(-e) : le 7 mai 2004
Biographie :
Mounir Abdallah Bouamrane (Munir Abd Allah abu Amran) (né le 4 mars 1968 en Algérie, décédé le 7 mai 2004 en Irak) - monteur son et caméraman d'origine algérienne, tué avec le journaliste Waldemar Milewicz pendant l'exercice d’une mission en Irak.
Sa mère était Polonaise. Après son baccalauréat (1988), il est venu habiter en Pologne et a acquis une formation de technicien des équipements audiovisuels. Depuis 1993, il a travaillé pour la Télévision polonaise, il était caméraman et ingénieur du son à l’Agence d’information de la télévision, il coopérait entre autres avec des programmes d'information (Panorama).
Début mai 2004, il est allé en Irak avec une équipe de la Télévision polonaise, il y travaillait comme monteur et interprète. Il est tué lors du bombardement du véhicule des journalistes. Décoré de la Croix d’or du mérite à titre posthume par le président Aleksander Kwaśniewski.
Il a été enterré au cimetière musulman à Powązki, Varsovie.
BÓR-KOMOROWSKI TADEUSZ
Né(-e) : le 1 juin 1895
Décédé(-e) : le 24 août 1966
Tadeusz Bur-Komorowski, pseudonymes : « Bór », « Znicz », « Lawina », (né le 1 juin 1895 à Chorobrów au district de Brzeżany, décédé le 24 août 1966 à Buckley en Angleterre) - général de division de l’Armée polonaise, commandant de l'Armia Krajowa.
Il est né dans la famille de Mieczyslaw Marian Komorowski des armes Korczak et de Wanda Zaleska-Prawdzic. Il était un descendant du général Tadeusz Rozwadowski qui était propriétaire du manoir dans lequel il est né. Il a commencé sa carrière militaire dans l'armée austro-hongroise. Lors de la Première Guerre mondiale, il a servi sur les fronts russes et italiens. Soldat de l'armée polonaise à partir du 1918. Pendant la guerre soviéto-polonaise, il était commandant du 12ème régiment d'uhlans. Il a participé à la bataille de Komarów (où il a été blessé).
Ensuite, il était instructeur d'équitation à l'École d'artillerie pour officiers à Varsovie (1922-1923), participant aux Jeux Olympiques de Paris en 1924 en équitation, quartier-maître, ensuite commandant adjoint du 8ème régiment d'uhlans (1924-1926), entraîneur de l'équipe d'équitation pendant les Jeux Olympiques de Berlin en 1936 [1]. Dans les années 1927-1938, il était commandant du 9ème régiment d'uhlans à Trembowla, et en 1938-1939 - commandant du Centre de formation de la cavalerie à Grudziądz.
Pendant la Campagne de Pologne, il était d’abord commandant du Centre de réserve du groupement de cavalerie à Garwolin, puis commandant adjoint de la Brigade mixte de cavalerie du colonel Adam Zakrzewski dans l’Armée de Lublin.
Pendant la Résistance, il était commandant de la Section de Cracovie de l'Union de la lutte armée, et à partir de mai 1940 - général de brigade ; après la révolte et son arrivée à Varsovie - commandant adjoint de l'Union de la lutte armée, commandant adjoints de l'Armia Krajowa, à partir du 1er juillet 1943 (officiellement à partir du 17 juillet) commandant de l'Armia Krajowa. A partir de mars 1944 – général de division. Il a décidé de lancer l'insurrection de Varsovie :
COMBATTANTS DE LA CAPITALE ! Aujourd'hui, j’ai émis l'ordre tellement attendu par vous de commencer une lutte ouverte contre l'ennemi séculaire de la Pologne, l’envahisseur allemand. Après près de cinq ans de combat clandestin permanent, aujourd'hui, vous vous lèverez, les armes à la main, pour libérer votre patrie et punir les criminels allemands pour la terreur et les crimes commis sur les terres polonaises.
A partir du 30 septembre 1944 – Commandant en chef des forces armées polonaises. Après la défaite de l’insurrection, il est fait prisonnier.
Après la guerre, il a émigré en Grande-Bretagne où, jusqu'en 1946, il était Commandant en chef des forces armées polonaises en exil, et en 1947-1949 il était le premier ministre du gouvernement polonais en exil. À partir de juillet 1956, il était membre du Conseil des Trois de l'émigration. Il a été enterré au cimetière de Gunnersbury à Londres.
• Ordre de l'Aigle Blanc (à titre posthume, 1995)
• Croix de Commandeur de l'Ordre militaire Virtuti Militari
• Croix de Cavalier de l'Ordre militaire Virtuti Militari
• Croix d’Or de l'Ordre militaire Virtuti Militari
• Croix d’Argent de l'Ordre militaire Virtuti Militari
• Grande Croix de l'Ordre Polonia Restituta
• Croix d’officier de l'Ordre Polonia Restituta
• Croix des Vaillants - trois fois
• Croix d’Or du Mérite avec épées
• Croix d’Or du Mérite
• Croix d'Argent du Mérite
• Le général Bór-Komorowski avait le titre de comte et provenait de la famille des armes Korczak.
• En 2004, il a reçu à titre posthume le titre de citoyen d'honneur de la ville de Głowno.
CHINNIAH CLARENCE FELICIAN
Né(-e) : 1951
Décédé(-e) : le 8 janvier 2009
Biographie :
Clarence Felician Chinniah né en 1951, décédé le 8 janvier 2009 à Varsovie ; diplomate sri lankais, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République démocratique socialiste du Sri Lanka en Pologne.
Il était ambassadeur depuis le 30 août 2007.
DEMBIŃSKI RYSZARD STEFAN
Né(-e) : le 24 février 1924
Décédé(-e) : le 29 juin 2008
Biographie :
Ryszard Stefan Dembiński (24 février 1924 - 29 juin 2008) était sibérien, déporté avec sa mère par les Soviétiques au Kazakhstan. Il a rejoint l'armée du général Wladyslaw Anders et, plus tard, en tant que soldat de la 1ère Division blindée du gen. Stanisława Maczka, il a participé à la libération de la France, de la Belgique et des Pays-Bas. Après la guerre, Richard Dembiński est resté en émigration à Londres. Il y a rempli pendant de nombreuses années la fonction de secrétaire, membre du comité de rédaction et président de la Commission de rédaction de « Przegląd Kawalerii i Broni Pancernej ». Il a participé activement aux travaux de l'Institut polonais et du Musée du général Sikorski à Londres. Depuis 1999, il était membre honoraire du Conseil du patrimoine archivistique auprès du ministre de la culture, du Conseil de l'Étude de la Pologne clandestine et du Chapitre de l'Ordre Polonia Restituta.
La société BONGO a organisé le transport des corps des Dembiński - Rittmeister Ryszard Stefan Dembiński et de son épouse, Wanda Róża comtesse Raczyńska aux armes de Nałęcz. Les corps ont été transportés depuis Londres jusqu’à Poznań.
Le couple a été enterré dans la crypte familiale des Raczyński à Rogalin.
DEMBIŃSKA WANDA - DES RACZYŃSKI
Né(-e) : le 30 septembre 1933
Décédé(-e) : le 2 février 2016
Biographie :
Wanda des Raczyński DEMBIŃSKA (30.09.1933 – 2.02.2016) - fille du président de la République de Pologne, Edward Raczyński, vraie dame ayant une grande sagesse. Elle a eu la chance de connaître de nombreux personnages polonais du XXe siècle et a donc été un véritable témoin de l’histoire. Elle a toujours traité les autres avec respect et sympathie. Pleine d'humour et de joie de vivre, elle a souffert d’une maladie grave et incurable avec un courage admirable. Sa foi profonde et fervente en Dieu lui a donné de sa force.
La société BONGO a organisé le transport des corps des Dembiński - Rittmeister Ryszard Stefan Dembiński et de son épouse, Wanda Róża comtesse Raczyńska aux armes de Nałęcz. Les corps ont été transporté depuis Londres jusqu’à Poznań.
Le couple a été enterré dans la crypte familiale des Raczyński à Rogalin.
HALLER VON HALLENBURG JÓZEF
Né(-e) : le 13 août 1873
Décédé(-e) : le 4 juin 1960
Biographie :
Józef Haller von Hallenburg (né le 13 août 1873 à Jurczyce, décédé le 4 juin 1960 à Londres) - général de l'armée polonaise, légionnaire, président de l’Association du Scoutisme polonais, figure politique et publique, cousin du général Stanisław Haller von Hallenburg.
Il est né le 13 août 1873 dans le manoir de Jurczyce près de Cracovie (commune de Skawina) comme troisième enfant de l’aristocrate et propriétaire foncier Henryk Haller von Hallenburg et d’Olga Treter. Il était descendant en ligne directe de Jan Haller, libraire et propriétaire de la première maison d'édition en Pologne au XVI siècle. Le frère cadet de Józef était Cezary, plus tard député du parlement autrichien et capitaine de l'armée polonaise.
En 1882, la famille Haller a déménagé à Lemberg où le jeune Józef fréquentait un collège allemand. Après le collège, il a poursuivi ses études au lycée militaire de Kaschau en Hongrie (aujourd’hui en Slovaquie), puis au prestigieux lycée militaire supérieur de Hranice (Mährisch Weißkirchen) en Moravie, fréquenté par de jeunes archiducs autrichiens. Ensuite, il a étudié à l'Académie technique de Vienne à la faculté d'artillerie.
En 1903, il a épousé Alexandra Sala. En 1906, son fils Erik est né.
Après ses études, Józef Haller a obtenu le grade de sous-lieutenant et a commencé son service dans l'armée autrichienne, qui a duré 15 ans. En 1895-1910, il a servi au sein du 11ème régiment d'artillerie à Lemberg et à Stanisławów. Il a rempli la fonction d’instructeur, puis de commandant dans l'école pour officiers volontaires d’artillerie. Il a réformé l’enseignement en limogeant les officiers démoralisés et en les remplaçant par des volontaires. Malgré les objections de la part de la direction, il a introduit la langue polonaise dans les écoles d’officiers. Pour ce faire, il faisait référence aux décrets du parlement de Vienne permettant une utilisation partielle de la langue polonaise dans l'armée. En récompense de ses excellents résultats, il a reçu l’insigne militaire supérieur de l’Autriche - la Médaille militaire du mérite (Signum Laudis). [1].
En 1910, il a quitté l'armée austro-hongroise, en justifiants sa décision avec ces mots : « Après avoir acquis le grade de capitaine et n’ayant plus rien de nouveau à apprendre dans l'artillerie autrichienne, je la quitte pour servir mon pays d’une autre façon, jusqu'au moment où la Patrie aura besoin de moi. »
Après avoir quitté l'armée, Haller s’est engagé dans les affaires publiques. Il était impliqué dans le mouvement coopératif, avec un succès considérable. En 1912, il a été nommé inspecteur de l'Association des cercles agricoles où il organisait des cours d’agriculture, d’élevage et d’industrie laitière. Il a aussi coopéré avec le mouvement scout créé en 1911 et l'association de gymnastique « Sokół ». Haller s’est occupé entre autres de la militarisation de la « Sokół » et de la polonisation du mouvement scout.
À partir du milieu de 1912, il a effectué d'importants travaux comme instructeur militaire : il a créé des équipes de la « Sokół », organisé des cours secrets pour soldats, pour sous-officiers et pour officiers pour la jeunesse polonaise. En 1913, il a développé avec ses collègues les modèles des insignes et les termes du scoutisme dont plusieurs persistent jusqu’à aujourd'hui. Il a particulièrement contribué à la création de la Croix des Scouts, en proposant de combiner les éléments de la Croix de Malte et ceux de la Croix polonaise Virtuti Militari.
Le déclenchement de la Première Guerre mondiale était un signal pour la mobilisation des membres des organisations patriotiques paramilitaires polonaises. Le 27 août 1914, un ordre de création des Légions polonaises a été lancé, en vertu duquel la Légion orientale a commencé à se former à Lemberg sous le commandement du général Adam Pietraszkiewicz. Haller était le principal organisateur de cette formation résultant de la combinaison des équipes de terrain de la « Sokół », des détachements de Bartosz, et d’une partie des détachements de tireurs polonais. À cette époque, les défaites de l'armée autrichienne en Galice ont permis à l'armée russe d’occuper Lemberg et l'est de la Galice. La légion a dû évacuer vers Mszana Dolna. Bien que cette unité de combat soit déjà complètement formée, elle n'a participé encore à aucun combat. En conséquence du mauvais moral des soldats et à leur réticence aux exigences de l’autorité autrichienne de prêter serment d'allégeance à l'empereur, la légion a été dissoute.
Józef Haller a été mis à la tête des soldats qui voulait poursuivre la lutte contre la Russie au sein des Légions polonaises. Après la restructuration et l’admission des nouveaux volontaires, il a été nommé commandant du 3e Régiment des Légions. Il a été élevé au rang de lieutenant-colonel. Le 30 septembre 1914, il est parti de Cracovie avec son unité pour se rendre sur front dans les Carpates orientales. Dans des conditions géographiques et climatiques très difficiles, la Brigade a aidé à défendre les cols des Carpates et a bloqué aux forces russes l'accès à la Hongrie.
Au début d'octobre 1914, la brigade a atteint les Carpates du côté hongrois. Le 12 octobre, les unités du 3e régiment d'infanterie sous le commandement de Haller ont occupé le village de Rafajłowa en Galice. Les forces principales des Légions ont atteint Rafajłowa les 22 et 23 octobre par une route construite par les sapeurs qui passait à travers un col près du mont Pantyr dans les Gorgany (après la guerre, ils ont été nommés le Col des Légions et la Route des Légions) et ont lancé une offensive dans la direction de Stanisławów. Le 24 octobre, elles ont pris Nadwórna et le 29 octobre, elles se sont engagées dans une bataille près de Mołotków où elles ont subi de graves pertes et se sont rabattues dans la zone de Rafajłowa. En novembre, la brigade a été divisée en deux parties, les unités sous le commandement de Haller sont restées à Rafajłowa, les autres ont continué la lutte dans la région des Houtsoules et en Bucovine du Nord.
Le 24 janvier 1915, les Russes ont organisé une attaque rapide et de nuit contre le 3ème Régiment des Légions. Malgré la surprise, grâce à l'endurance et au courage de leur commandant, les légionnaires ont repoussé l'ennemi en lui infligeant des pertes considérables et en capturant de nombreux prisonniers. En raison des combats continus, les différentes unités ont perdu 50% des soldats.
Après avoir repoussé les attaques et stabilisé la ligne du front, le lieutenant-colonel Haller a chargé le major Minkiewicz du commandement du 3ème régiment en restant lui-même dans la 2ème brigade comme officier à la disposition du commandant. Le 14 mars 1915, il a acquis le grade de colonel.
En mai 1915, il a eu un grave accident routier près de Częstochowa et a passé 10 mois à l'hôpital. Au printemps de 1916, Haller a adhéré au Conseil des colonels réunissant les commandants des légions et opposé au Commandement des Légions pro-autrichien. En juillet 1916, il a réintégré l'armée, au poste de commandant de la 2ème Brigade des Légions Polonaises. Après la crise de serment en juillet 1917, il a commandé la II Brigade incorporée au Corps Auxiliaire Polonais subordonné à l'Autriche.
Le 15 février 1918, en protestant contre les dispositions du traité de Brest, avec la 2ème brigade qui lui était subordonnée et d'autres troupes polonaises, il a traversé le front austro-russe près de Rarańcza et a rejoint les forces polonaises en Russie. Il a été nommé commandant de la 5ème Division de Tireurs Polonais nouvellement formée et à partir du 28 mai 1918, il commandait les unités du II Corps Polonais en Ukraine. Le 7 avril 1918, il a été promu au grade de général.
La présence des unités polonaises en Ukraine était considérée par les Allemands comme une violation du traité de Brest. La nuit du 10 au 11 mai 1918, sans aucun avertissement, les forces allemandes qui étaient plus nombreuses ont attaqué les unités polonaises qui stationnaient près de Kaniów. Après le combat qui a duré toute la journée et à la suite de l'épuisement de ses munitions, le II Corps Polonais a été contraint de capituler. Environ 1 500 soldats allemands ont été tués et blessés, les pertes des Polonais ne dépassaient pas 1000 soldats. Après le démantèlement du Corps, Józef Haller a échappé à la captivité et, sous le faux nom de « Mazowiecki », il est arrivé via Kiev à Moscou où il a dirigé la Commission militaire polonaise.
En juillet 1918, en traversant la Carélie et Mourmansk, le général Haller a rejoint la France où, le 4 octobre 1918, le Comité National de la Pologne lui a confié le commandement formel de l'armée polonaise en cours de formation. Ces unités se formaient par le recrutement de volontaires parmi les Polonais qui avaient servi dans l'armée française, les anciens prisonniers militaires polonais des armées austro-hongroise et allemandes (environ 35 000) et la diaspora polonaise des États-Unis (environ 22 000 recrutés du Camp de Kosciuszko) et du Brésil (300 personnes). Le commandement politique de l'armée était effectué par le Comité National de la Pologne à partir du 23 février 1918. En vertu de l'accord du 28 septembre 1918, l’Armée bleue a été reconnue par les États de la Triple Entente l'armée polonaise indépendante, unie et alliée.
En 1918, les troupes de l'Armée sous le commandement de Haller (1er Régiment de tireurs polonais à partir de juillet, et à partir d'octobre - toute la 1ère Division de tireurs polonais) se sont battues contre les Allemands sur le front occidental dans les Vosges et en Champagne.
La fin de la guerre n'a pas arrêté le développement de l'armée. Elle comptait environ 100 000 soldats. Équipée entièrement par la France, elle a atteint une efficacité de combat élevée. Fin juin 1919, l'armée et tout son équipement ont été transportés par étapes en Pologne, via Gdańsk. Les armes modernes de l’Armée bleue, en particulier les avions et les chars Renault FT-17, ont extrêmement renforcé l’armée polonaise en train de formation. Le général Haller est arrivé à Varsovie le 21 avril 1919 où il a été accueilli comme un héros national, et le conseil municipal lui a accordé le titre de citoyen d'honneur de Varsovie.
Puisque l'Armée bleue était la seule formation opérationnelle rationnellement armée dans l'Armée Polonaise restaurée, le commandement a décidé de ne pas la diviser en petites unités. Toute les forces ont été dirigées sur le front des combats polono-ukrainiens. Grâce aux batailles victorieuses contre les troupes ukrainiennes, l'armée de Haller a atteint le bord de la rivière Zbrucz, en passant par l'est de la Galice et la Volhynie. Pourtant, le général a été envoyé en juin sur la frontière allemande-polonaise pour prendre le commandement du front du sud-ouest.
En octobre 1919, Haller a pris le commandement du front de la Poméranie qui avait été formée afin d’occuper pacifiquement la Poméranie qui, en vertu des dispositions du Traité de Versailles, avait été attribuée à la Pologne. Selon le plan, la transition de la Poméranie a commencé le 18 janvier 1920 avec l’envahissement de Toruń par les troupes de la 16ème division d'infanterie de la Poméranie. Les différentes villes ont été reprises à l'armée allemande en retraite avant le 11 février 1920, lorsque les derniers soldats ont quitté Gdańsk.
Malgré plusieurs incidents y compris des tentatives de résistance armée, ainsi que de nombreux cas de sabotage, l’occupation de la Poméranie par la Pologne s’est déroulée sans aucune difficulté significative. Le 10 février 1920, le général Haller avec le ministre des affaires intérieures Stanisław Wojciechowski et la nouvelle administration de la voïvodie de Poméranie sont venus à Płock où la réunification symbolique de Pologne et de la Baltique s'est tenue.
En 1920, Haller a été nommé Inspecteur général de l'armée volontaire dont l'organisation lui était en grande partie due. Au cours de la Bataille de Varsovie, il a commandé les troupes qui défendaient les faubourgs de la capitale. Il était également membre du Conseil de défense de l'État (juillet-août 1920), puis il commandait le Front du Nord-Est. C’est à ce poste que la fin de la guerre l’a surpris.
Après la guerre, Józef Haller a rempli la fonction d'Inspecteur général de l'artillerie (en 1920-1926) et de président de la Commission militaire suprême pour la délivrance des avis. Il était membre du Conseil militaire, présidait l’Union des Halleriens, et du 3 juillet 1920 au 4 février 1923 il a dirigé l’Union du scoutisme polonais. Dans les années 1922-1927, il a été député de la Diète de la liste de l’Union chrétienne de l’unité nationale.
En raison de ses opinions nationalistes, il était considéré comme une personne responsable, en particulier, des émeutes anti-juives à Częstochowa en 1919 auxquelles ont participé les soldats de l'Armée bleue, ainsi que de la création d’une atmosphère de persécution du président Gabriel Narutowicz comme élu avec des voix « non polonaises ».
Gen. Le général Haller a condamné le coup d'État de mai de Józef Pilsudski à la suite duquel il a pris sa retraite le 31 juillet 1926.
Dans les années 20, il s’est installé avec sa femme Alexandra et son fils Eryk en Poméranie, dans le manoir de Gorzuchowo près de Chełmno. En 1933, il est allé aux États-Unis pour aider les anciens combattants et les invalides de l'Armée bleue.
Dans les années 1936-1939, il a été l'un des organisateurs et dirigeants du Front Morges contre la politique d’assainissement. Le 10 octobre 1937, il a été élu président du Conseil suprême du Parti ouvrier au Congrès constitutionnel de ce parti.
Le général Haller avait un excellent contact avec les étudiants. Pour ses mérites pour la nation polonaise, en particulier pour la Poméranie polonaise, il a reçu en 1921 le titre de Philistin Honoris Causa et Protecteur de la Corporation d’étudiants de l’Université Baltia de Poznań, avec, entre autres, le prof. Jan Kasprovicz, le prof. Edward Taylor (curateur de la Baltia pour le compte de l'Université de Poznań), le prêtre Dr. Józef Prądzyński, directeur de conscience de la Corporation. Roman Dmowski est devenu le patron et le premier philistin de la Corporation.
Józef Haller a été le premier Président du Cercle de philistins de la Baltia; protecteur et co-organisateur du bal annuel représentatif de la Corporation d’étudiants de l’Université Baltia de Poznań dans la Cour d’Artus à Toruń; donneur d’une partie des terres poméraniennes dans le village de Haller où avaient lieu les camps d'été de la Corporation académique Baltia. Il venait souvent avec son fils Eryk, membre de la Corporation académique monarchiste Corona aux célébrations diverses de Baltia.
Avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il est arrivé en France via la Roumanie. Il s’est mis à la disposition du gouvernement du général Władysław Sikorski et a présidé la Commission interministérielle de l’enregistrement. Dans les premiers jours de novembre 1939, il est devenu membre du gouvernement en tant que ministre sans portefeuille. Dans les années 1939-1940, il a fait un autre voyage en Amérique pour encourager la diaspora polonaise à joindre l'armée polonaise qui se formait en France.
Après la capitulation de la France, il est venu au Royaume-Uni via l'Espagne et le Portugal. Là, en 1940-1943, il a occupé la fonction de ministre de l'éducation au sein du gouvernement de l'émigration polonaise.
Après la guerre, Józef Haller a décidé de rester à l'étranger et s’est installé à Londres où il est mort le 4 juin 1960 à l'âge de 87 ans, considéré comme le « Général Bleu ». Il est enterré au cimetière de Gunnersbury. Grâce à l'initiative des scouts polonais de l’équipe des « Blancs », le 23 avril 1993, ses restes sont retournés en Pologne et ont été déposés dans la crypte de l'église de garnison Saint-Agnès à Cracovie.
Grades militaires
• capitaine d’artillerie – 1909
• capitaine d'infanterie - le 18 octobre 1914
• major d’infanterie - le 25 octobre 1914
• lieutenant-colonel d'infanterie - le 20 novembre 1914
• colonel d'infanterie - le 14 mars 1915 (2e place sur la liste d'ancienneté des officiers des Légions polonaises du 12 avril 1917)
• général de brigade - le 7 avril 1918
• général de division - le 29 novembre 1918
• général d’armes - le 10 juin 1920
Médailles et distinctions
• Ordre de l'Aigle Blanc
• Croix d’Argent de l'Ordre militaire Virtuti Militari
• Croix de commandeur de l'Ordre Polonia Restituta
• Croix des Vaillants (quatre fois)
• Médaille militaire du mérite (Autriche-Hongrie)
• Légion d’honneur de II classe (France)
• Croix militaire (France)
• Ordre de la Couronne d’Italie de II classe (Italie)
• Croix de la Liberté de II classe (Estonie)
JACOBINI ANNA MARIA
Né(-e) : le 27 février 1958
Décédé(-e) : le 29 juillet 2016
Biographie :
Anna Maria Jacobini (Rome, le 27.02.1958 - Cracovie le 29.07.2016) - journaliste italienne.
Elle travaillait comme correspondant au Vatican pour les programmes La vita in diretta de Rai 1. La journaliste bien connue est venue à Cracovie pour transmettre les relations pour deux programmes diffusés par la première chaîne de la télévision publique italienne.
Elle est décédée d'une crise cardiaque à Cracovie, lors de la Journée mondiale de la jeunesse en 2016 en tant que correspondant de La vita in diretta.
KIWERSKI JAN WOJCIECH
Né(-e) : le 23 mai 1910
Décédé(-e) : le 18 avril 1944
Biographie :
Jan Wojciech Kiwerski (pseudonyme Oliwa, né le 23 mai 1910, décédé le 18 avril 1944), militaire polonais, officier de l'Armia Krajowa, à partir du 11 février 1944, commandant de la 27ème division d'infanterie de l'AK de Volhynie.
Il est né le 23 mai 1910 à Cracovie comme un fils d'un médecin. Quand il avait 9 ans, son père est mort, et cinq ans après – sa mère. Après la mort de ses parents, à l'âge de 14 ans, il a été admis au Corps des Cadets No 2. En juin 1928, il a passé son baccalauréat avec mention excellente, et comme l'un des meilleurs diplômés, il a joui du droit de choisir l’arme, en optant pour le génie.
Il a terminé ses études à l’école d’aspirants du génie à Varsovie en août 1931 avec le grade de sous-lieutenant et a commencé son service dans le 3ème bataillon de sapeurs à Vilnius. En 1943, il a été transféré de Vilnius au bataillon de ponts à Kazuń où il a commandé une compagnie jusqu'à juillet 1937 lorsqu'il a été envoyé à l'École Supérieure Militaire de Varsovie. Il a terminé les études le 18 août 1939 (promotion XVIII) et il a obtenu le titre d'officier qualifié au grade de capitaine, devenant ainsi l'un des plus jeunes officiers de l'armée polonaise ayant ce grade.
Pendant la Campagne de Pologne, il a servi au sein du Groupe d’opération indépendant « Narew », puis au sein du Groupe d’opération « Polesie ». Après la capitulation de Kock (le 5 octobre), le général Kleeberg a permis aux soldats qui ne voulaient pas être capturés de quitter le champ de bataille. Jan Kiwerski a profité de cette opportunité. Il est arrivé à Varsovie en novembre 1939. En décembre 1939, il a rejoint l'état-major de diversion du Service à la victoire de la Pologne créé et dirigé par le major F. Niepokólczycki. Depuis 1942, il était commandant des unités dispositionnelles, puis des unités (« Motor » - « Sztuka ») de la Direction de la diversion (Kedyw) de l’AK, en utilisant les pseudonymes : « Ziomek », « Rudzki », « Kalinowski », « Lipiński », puis « Directeur ». En novembre 1942, il a été promu au grade de major. Il a personnellement commandé des groupes de soldats lors des actions de sabotage.
En décembre 1943, le major « Oliwa » a été promu au poste de chef de l'état-major du district de Volhynie. Par conséquent, il s’est rendu en Volhynie pour s’orienter dans la situation. Le 2 février 1944, « Oliwa » est parti de nouveau à Kovel, et le 5 février 1944, il est arrivé au siège du commandement du colonel « Luboń ». En suivant les ordres apportés par « Oliwa », le colonel « Luboń » est allé à Varsovie pour prendre un nouveau poste et le major diplômé « Oliwa » a repris le commandement du district de Volhynie. Le 11 février 1944, il est devenu commandant de la 27ème Division d'infanterie de l’AK de Volhynie.
En Volhynie, le major « Oliwa » jouissait de la réputation d’excellent commandant qui mettait en pratique toutes ses compétences et toute son expérience. Il a bien et rapidement reconnu toutes les petites unités de la division et leurs capacités de combat, il a introduit de nouvelles valeurs dans la formation des soldats. Il était aimé et respecté comme un commandant décidé et responsable.
La tombe de Jan Kiwerski se trouve au cimetière militaire de Powązki.
Jan Wojciech Kiwerski est mort tragiquement près du petit village de Dobry Kraj dans des circonstances inconnues jusqu’à aujourd'hui, le 18 avril 1944 à midi. Il a été enterré près de la maison de Stężarzyce dans les bois de Mosurs en Volhynie.
En septembre 1989, ses restes ont été exhumés et déposés temporairement dans l'Église de Garnison à Varsovie. Le 21 avril 1990, ses restes ont été solennellement enterrés au cimetière militaire de Powązki à Varsovie, là où reposent les combattants du bataillon de scouts de l’AK « Zośka ». Avec lui, deux soldats qui sont morts dans le combat pour reprendre ses restes ont été enterrés.
Le 20 avril 1990, le Président de la République de Pologne l’a promu à titre posthume au rang de général de brigade.
Jan Wojciech Kiwerski « Oliwa » a été décoré de la Croix Virtuti Militari de IV classe, de V classe et de la Croix des Vaillants.
KULCZYK JAN JERZY
Né(-e) : le 24 juin 1950
Décédé(-e) : le 29 juillet 2015
Biographie :
Jan Jerzy Kulczyk (24.06.1950 – 29.07.2015) – entrepreneur polonais, propriétaire de la société Kulczyk Holding et du groupe d'investissement international Kulczyk Investments. En 2012, le magazine Forbes a placé Jan Kulczyk à la première place de la liste des hommes d'affaires polonais les plus riches. En 2013, le magazine américain Forbes a placé Jan Kulczyk à la 384ème place parmi les personnes les plus riches du monde, en estimant son actif à 3,5 milliards d'USD.
Jan Kulczyk a également reçu de nombreux prix, notamment : Croix d'officier de l'Ordre Polonia Restituta, Perle d'honneur de l'économie polonaise dans la catégorie économique, Titre de patron de la culture.
En juillet 2015, la société BONGO a transporté de Vienne à Poznań le corps du Polonais le plus riche, Jan Kulczyk.
LEDÓCHOWSKA URSZULA
Né(-e) : le 17 avril 1865
Décédé(-e) : le 29 mai 1939
Biographie :
Elle était la fille d'Antony Ledóchowski (1823-1885), officier de l'armée autrichienne, et de Józefina de la maison Salis-Zizers (1831-1909). Sœur de la bienheureuse Maria Tereza Ledóchowska et de Włodzimierz Ledóchowski, nièce de Mieczyslaw Halka Ledóchowski.
Lorsqu'elle avait 18 ans, elle a déménagé avec sa famille à Lipnica Dolna près de Bochnia (voir la Cour des Ledóchowski) [source nécessaire]. Trois ans plus tard, elle a rejoint le couvent des Ursulines à Cracovie, en prenant le nom d’Ursule.
En 1907, après la bénédiction de Pie X, elle s'est rendue avec deux sœurs à Saint-Pétersbourg pour y diriger l’internat près du collège polonais. En 1910, la maison de la communauté polonaise et le collège de filles avec internat ont été fondés. Quatre ans plus tard, la mère Ursule a été expulsée de Russie à cause du déclenchement de la Première Guerre mondiale. Ursule Ledóchowska est partie à Stockholm, puis au Danemark.
En Scandinavie, elle a continué son travail pédagogique, elle a créé une école pour filles, un orphelinat pour enfants d’immigrants polonais, elle a coopéré avec le Comité d’assistance aux victimes de la guerre fondé en Suisse par Henryk Sienkiewicz, en essayant de sensibiliser les Scandinaves à la question de l'indépendance de la Pologne.
En 1920, les ursulines de Saint-Pétersbourg sont rentrées en Pologne et se sont installées à Pniewy près de Poznań. Peu de temps après, Benoît XV leur a permis de se transformer en Congrégation des Sœurs Ursulines du Cœur du Jésus mourant qui devait se guider par la spiritualité ursuline et la tradition du travail pédagogique comme un instrument privilégié de l'évangélisation. Dans le cadre de ces activités, les Sœurs Ursulines du Cœur de Jésus mourant, appelées les ursulines grises en raison de la couleur de leurs robes, ont agi non seulement en Pologne, mais aussi en Italie et en France.
Le 1 janvier 1925, Ursule a fondé à Pniewy le premier Centre de la Croisade Eucharistique en Pologne.
Elle était appréciée et reconnue pour son sacrifice au service des autres (surtout des enfants) et sa sérénité qu'elle-même considérait comme une preuve de sa relation avec le Christ. Quand elle est morte lors d'une visite à Rome, on disait : « Une sainte est morte ».
Le 20 juin 1983 à Poznań, Jean-Paul II a béatifié la mère Ursule, et le 18 mai 2003, il l’a canonisée à Rome. En 1989, lors du 50e anniversaire de sa mort, le corps intact de la bienheureuse Ursule a été transporté de Rome à Pniewy et déposée dans la chapelle de la maison mère.
Il existe des paroisses de son nom, en particulier, à Węglin à Lublin, à Miedzyn à Bydgoszcz, à Chełm à Gdansk et a Chwarzno à Gdynia.
MAŁCUŻYŃSKI WITOLD
Né(-e) : le 10 août 1914
Décédé(-e) : le 17 juillet 1977
Biographie :
Witold Małcużyński (né le 10 août 1914 à Varsovie, décédé le 17 juillet 1977 à Majorque), pianiste polonais.
Diplômé du Collège Jan Zamoyski à Varsovie (1932). [1] À l'âge de 10 ans (1924), il a commencé à apprendre à jouer du piano au Conservatoire de Varsovie. Il était élève de Józef Turczyński et d’Ignacy Paderewski. En 1937, il a été le lauréat du IIIe Concours international de piano Frédéric Chopin (III prix). Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a été envoyé à la section d'art et de propagande, il visitait des camps militaires polonais et donnait des concerts à Paris. Avant l'occupation allemande, il a quitté la France avec sa femme, en arrivant au Portugal dans un wagon scellé. En octobre 1940, il est parti en Argentine pour une tournée en Amérique du Sud où il a eu un succès considérable. En avril 1942, il est arrivé aux États-Unis et a donné des concerts à New York, Boston, Chicago, San Francisco et beaucoup d'autres villes. En mars 1945, il est venu en Angleterre et a commencé à enregistrer les premiers albums qui sont devenus l'une des sources principales de sa popularité. Après la Seconde Guerre Mondiale, il s’est installé en Suisse. En 1949, il est parti aux États-Unis où il a ouvert par sa performance l'Année de Chopin à New York. Il a voyagé à travers les Amériques, l'Australie, l'Inde et l'Europe, il a donné plusieurs concerts en Pologne. Witold Małcużyński a contribué considérablement à ce que les autorités canadiennes restituent des trésors polonais du château de Wawel et des monuments inestimables de la culture nationale qui avaient été évacués au Canada pendant la guerre pour les sauver. Il est mort à Majorque le 17 juillet 1977.
Le répertoire de Małcużyński comprenait des œuvres classiques et romantiques, principalement celles de Chopin.
Il était le frère de Karol Małcużyński, député de la Diète et journaliste.
Il était le premier polonais à avoir appris le Yoga (dans les années 50-60) selon la méthode de B.K.S. Iyengar qu'il utilisait pour se préparer aux concerts.
MERRIAM ALAN
Né(-e) : le 1 novembre 1923
Décédé(-e) : le 14 mars 1980
Biographie :
Alan P. Merriam - ethnomusicologue américain. Il est mort dans un accident aérien à Okęcie en 1980.
MILEWICZ WALDEMAR
Né(-e) : le 20 août 1956
Décédé(-e) : le 7 mai 2004
Biographie :
Waldemar Milewicz (né le 20 août 1956 à Dobre Miasto, décédé le 7 mai 2004 à Latifiya) – journaliste de télévision, reporter et correspondant militaire.
Diplômé de la faculté de psychologie. En 1981, il a commencé à travailler à la télévision polonaise comme rédacteur et auteur de documentaires à la rédaction du Journal télévisé, puis, à partir de 1988, il a été chef de la rédaction des échanges et des correspondants à l’étranger de la Direction des émissions d'information. En 1991, il est devenu publiciste du Département étranger de l'Agence d'information de la télévision, et depuis 1992, il travaillait comme publiciste au Département étranger de la rédaction des Actualités.
Il était correspondant de guerre, il rapportait les événements des terrains de conflits militaires et de grandes catastrophes. Il a fait des reportages en Bosnie, en Tchétchénie, au Kosovo, en Abkhazie, au Rwanda, au Cambodge, en Somalie, en Éthiopie, en Roumanie, en Turquie et en Espagne. Il était connu notamment grâce à une série de reportages intitulés « Le monde est étrange ». Il a reçu de nombreux prix pour son travail exceptionnel, il a été quatre fois distingué par le Président de la Télévision polonaise, il a été nommé journaliste de l'année, il est devenu lauréat du prix Wiktor, du Pulitzer polonais, du Caméra TV et du prix Grand Press. L’Université Johns Hopkins lui a décerné le prix SAIS-Ciba Prize for Excellence in Journalism. À l'occasion du 50e anniversaire de la télévision publique, le président polonais lui a décerné la Croix de Chevalier de l'Ordre Polonia Restituta. En 2003, il a rendu compte de la Deuxième Guerre du Golfe.
Il a été tué en Irak le 7 mai 2004, lorsque la voiture de l'équipe polonaise de journalistes en route de Bagdad à Kerbala et Najaf a été mitraillée (Salah Habbas a été accusé de ce meurtre). Mounir Bouamrane, monteur algérien de nationalité polonaise, est mort avec lui, et le caméraman Jerzy Ernst a été blessé. Il a été décoré à titre posthume de la Croix d’Officier de l'Ordre Polonia Restituta. L'urne avec ses cendres repose au cimetière militaire de Powązki à Varsovie.
NIKOLAY AFANASEVSKY
Né(-e) : le 1 octobre 1940
Décédé(-e) : le 23 juin 2005
Biographie :
Il avait 65 ans. Il était diplômé du prestigieux Institut de relations internationales de Moscou. Au cours de sa carrière diplomatique, il a été ambassadeur en Belgique, en France et représentant de la Russie auprès de l'OTAN.
Pendant les années 90, il a rempli la fonction de vice-ministre des affaires étrangères. Il est devenu ambassadeur à Varsovie en 2002, il a occupé ce poste pendant la période où les relations russo-polonaises sont devenues compliquées. Sa lettre à l'occasion du 60e anniversaire de l'explosion de l’Insurrection de Varsovie a suscité des disputes - Afanasievskiy a écrit sur les « effets irréfutables de la Seconde Guerre mondiale » en appelant à « ne pas tenter de réécrire l'histoire ».
Au début de 2002, il a critiqué « l'espionomanie » polonaise et appelé les entreprises russes en Pologne à « ne pas créer une réputation de maffieux ».
L’ambassadeur a été engagé dans des démarches pour la facilitation du trafic touristique entre la Pologne et la Russie, qui - comme il disait - pouvait améliorer les relations entre les deux pays. Il a postulé pour l'introduction d’une procédure rapide pour obtenir des visas moins chers, en particulier pour les jeunes, les étudiants et les personnes visitant les tombes de leurs parents.
PIWNIK JAN
Né(-e) : le 31 août 1912
Décédé(-e) : le 16 juin 1944
Biographie :
Le commandant de l'artillerie de réserve Jan Piwnik, dont le pseudonyme était « Ponury » ou encore « Donat », né le 31 août 1912 dans le village de Janowice au district d’Opatów, fils de Jan, agriculteur, et de Zofia Kłonica. En 1924, il a intégré la IIe classe du Collège d’État Chreptowicz à Ostrowiec, qu’il a quitté en 1932 en passant le baccalauréat. Du 11 août 1932 au 23 juin 1933, il a étudié à l'école d’aspirants artilleurs de réserve, à Włodzimierz Wołyński, et il a été envoyé en formation pratique au 10e régiment d'artillerie lourde (7ème batterie), et le 20 septembre - en réserve. Le 1 janvier 1935, il a été promu sous-lieutenant. Ensuite, il a rejoint la Police d'État et en 1938, il a obtenu le diplôme de l'école des officiers de réserve de la police à Golędzinów. Pendant la Campagne de Pologne en 1939, il commandait une compagnie au sein d'un bataillon motorisé de la police, en particulier, pour la défense de la rivière Pilica. À la tête de ce bataillon, le 23 septembre, il a franchi la frontière polono-hongroise. À travers la Hongrie, la Yougoslavie et l'Italie, le 11 novembre, il est arrivé en France où il a été envoyé au 4ème Régiment d'artillerie lourde de la 4ème division d’infanterie.
Après la capitulation de la France en juin 1940, il a été évacué en Grande-Bretagne. Là, il a servi à la 4ème division d’artillerie légère de la IV brigade de tireurs, et puis à la Ière Brigade indépendante de parachutistes. En octobre 1940, il s’est déclaré volontaire pour un service militaire en Pologne. Après une formation sur l’organisation de sabotage, il a prêté serment à la VI section de l’État-major H le 10 octobre 1941.
La nuit du 7 au 8 novembre 1941 (opération aérienne « Ruction », équipe 1,) il a pris part au raid vers la station de radio « Ugór » située près de Łyszkowice à 20 km à l'ouest de Skierniewice. De décembre 1941 à avril 1942, il a rempli la fonction de chef de la réception du Détachement des attaques aériennes « Syrena » de la Commande en chef de l’AK. Sa candidature a été approuvée pour remplir les fonctions de commandant de garde du Délégué du Gouvernement. À sa demande, le 15 mai, il a été envoyé à l’organisation de sabotage « Wachlarz » comme commandant de la IIe section dont l’objectif principal était dirigé vers Kiev et Kharkov, couvrant le territoire de la voïvodie de Volhynie et les terres plus à l'est. Après une brève visite d’étude en Volhynie et en Ukraine, dans la deuxième moitié de juin 1942, il s’est finalement rendu de Varsovie à Równe. En juillet, avec son adjoint, le sous-lieutenant « Czarka » (Jan Rogowski), il a été arrêté à Zwiahel, d’où quelques semaines plus tard, il a réussi à échapper grâce à l'aide de ses compagnons. À l’arrivée à Korzec (Dr. Haduch), en raison d'un épuisement total, il a été placé dans le manoir des Tarnopolski où il est tombé gravement malade de la dysenterie. Après sa guérison, il a décidé de reprendre son travail mais le lieutenant « Klon » (Tadeusz Klimowski) avait déjà été nommé à sa place en tant que commandant de la IIe Section. Suite à l'impossibilité de remplir ses fonctions, à la fin de septembre, il est arrivé à Varsovie après de nombreuses difficultés.
Le 31 décembre, le général « Grot » (Stefan Rowiecki) l’a nommé commandant de l'opération visant à libérer de la prison de Pińsk les soldats de l’organisation « Wachlarz ». L'opération réussie a été menée le 18 janvier 1943, les prisonniers libérés ont été transportés à Varsovie. Au nom du succès de l'opération, le 3 février, il a été décoré de l'ordre Virtuti Militari de 5ème classe. Après la dissolution de « Wachlarz », il a été envoyé au Kedyw de la Commande en chef de l’AK, où il était entre autres instructeur à l'école de sabotage « Zagajnik », et à partir du 4 juin, il a rempli la fonction de chef du Kedyw du district de Kielce de l’AK, et, en même temps, il a commandé les « Détachements de partisans de l’AK Ponury », avec 350 soldats en moyenne. Il a aussi divisé les détachements de partisans en : groupement no 1 commandé par le lieutenant « Nurt » (Eugeniusz Kaszyński), groupement no 2 commandé par le lieutenant « Robot » (Waldemar Szwiec) et groupement no 3 commandé par le lieutenant « Mariański » (Stanisław Pałac). Il a établi un contact avec l’ingénieur Kazimierz Czerniewski, alias « Korebko », qui a organisé dans l'usine de Suchedniów la production clandestine de pistolets mitrailleurs « Sten ».
Dans la nuit du 2 au 3 juillet, le groupement a mené une opération de diversion contre deux trains allemands entre les stations de Suchedniów et Łączna pendant laquelle un partisan a été tué. Le 12 juillet 1943, en réponse aux attaques des trains, les Allemands ont exécuté la première pacification du village de Michniów. En conséquence, les partisans ont organisé un piège au train allant de Skarżysko à Kielce près du nœud ferroviaire de Podłazie à côté de Michniów. Le train a été arrêté et mitraillé, les partisans ont occupé les wagons et ils ont tué presque tous les Allemands. À l'aube du 13 juillet, les Allemands ont de nouveau encerclé Michniów, l’ont complètement brûlé et tué ses habitants. Au total, 204 personnes ont été tuées à Michniów. Le 19 juillet, un raid organisé par les Allemands contre le camp des partisans à Wykus a échoué parce que « Ponury », informé du raid, s'est déplacé vers les forêts de Starachowice, puis, au début d’août – vers les forêts d’Osieczyn. Pour des raisons de sécurité et d’équipement, il a divisé le groupement de la manière suivante : le groupement de « Robot » s’est rendu vers Koneckie, celui de « Nurt » - vers les forêts de Siekierno, et celui de « Mariański » - vers les monts Sainte-Croix. À partir de ce moment-là, ils ont combattu séparément, en réalisant un certain nombre de missions de combat. Le 4 septembre dans l'après-midi, « Robot » a occupé la station de chemin de fer de Wólka Plebańska et, à l'arrivée du train Koluszki-Rozwadów, l’a attaqué. À la suite de l'opération, le sous-lieutenant « Rafał » (Rafał Niedzielski) a été tué. 16 Allemands ont été tués et plusieurs personnes ont été blessées. Ils ont réussi à s’emparer d’armes, de munitions et d'équipement.
Pour la remise du drapeau, il a ordonné de concentrer tous les groupements à Wykus le 16 septembre 1943. Compte tenu des informations concernant un raid allemand planifié, il a déplacé les détachements vers les forêts de Barwinek. Cependant à l'aube du 16 septembre, l’ennemi a attaqué. La bataille a continué jusqu'au soir. Les partisans ont réussi à se défendre, et trois jours plus tard, ils se sont réunis au Mont Łysica dans les montagnes Sainte-Croix. Piwnik s’est déplacé dans la zone de forêts appartenant à la réserve de Samsonów. Le 4 octobre, il a de nouveau divisé les groupements, il s’est rendu avec le détachement de la garde au village de Rejów près de Skarżysko et s’est installé dans le moulin de Władysław Ciok où le 7 octobre le colonel « Nil » (August Emil Fieldorf), chef du Kedyw du Commandement en chef de l’AK devait venir. Après la réunion, le moulin a été attaqué par les forces ennemies plus nombreuses, mais tous les officiers qui s’y trouvaient ont réussi à s’abriter dans la forêt voisine. Un partisan du détachement de la garde, le caporal « Jędrek » (Andrzej Pasek), a été tué. Pendant ce temps, le groupement de « Robot » se trouvait dans les forêts de Niekłań et son commandant malade restait à Wielka Wieś que les Allemands ont attaqué le 14 octobre. Pendant l’attaque, il a été tué.
Après une concentration des groupements à Wykus, dans la matinée du 28 octobre, les Allemands ont organisé un raid imprévu au cours duquel 27 soldats du détachement du lieutenant « Jacek » (Jan Kosiński) et 9 soldats du détachement de « Ponury » ont été tués. Il est devenu évident que dans l’État-major, il y avait un agent de la Gestapo, et il s'est avéré que c’était le sous-lieutenant « Motor » (Jerzy Wojnowski). Après s’être échappé, « Ponury » a ordonné une démobilisation partielle. Après la défaite, il est entré en conflit avec le commandement du District. Peu à peu, le conflit s’exacerbait, en particulier parce que les partisans exposaient les civils aux représailles, et en raison du fait que le chef du Kedyw du District de Kielce-Radom ne s’acquittait pas de ses fonctions et ne s’occupait que du commandement des groupements.
Le 7 octobre 1943, il a refusé d'exécuter les fonctions de chef du Kedyw, et le 2 janvier 1944, le colonel Nil l’a limogé de ses fonctions de commandant, en nommant à sa place le lieutenant « Nurt ». Le 20 janvier, il est parti à Varsovie. « Motor » a été arrêté et interrogé toute la nuit, après quoi il a été fusillé le 28 janvier 1944. Plus tard, Piwnik a été envoyé au détachement du major Kotwicz (Maciej Kalenkiewicz), et le 20 février, il a quitté Varsovie pour se rendre dans la région de Nowogródek. Jusqu’à avril, il a participé à l'organisation des affaires du personnel et à la formation de celui-ci.
Au sein d’un tribunal militaire, il a pris part au jugement du lieutenant « Lech » (Józef Świda), commandant du groupement de Niémen. À partir du 1 mai, il était commandant du VII Bataillon 77 PP de l’AK du District de Nowogródek qui comptait jusqu'à 800 soldats. Le 29 avril, il a commandé l'opération, sans succès, vouée à attaquer Szczuczyn. Parmi les opérations réussies du bataillon, il faut citer la prise des points de défense allemands à Wasiliszki, Skrzybowce (mai) et Juchnowicze et la victoire sur les Allemands dans le segment Nowy Dwór - Juchnowicze le 8 juin. Il a été tué le 16 juin 1944 lors d'une attaque réussie sur le point allemand à Jewłasze et enterré à Wawiórka à proximité de Lida. À titre posthume, il a été promu au grade de major. Décoré de l'Ordre Virtuti Militari de 4ème classe et de 5ème classe. Après la guerre, les autorités communistes l’ont violemment critiqué, y compris pour la liquidation d'une partie du détachement de bandits de la Garde nationale « Tank » (Zenon Kołodziejski) le 8 décembre 1943. Les communistes ont essayé de détruire sa légende qui avait pris naissance dans la région de Kielce pendant la période de l'occupation allemande. Le 17 septembre 1987, après dix-huit ans d’efforts, ses restes ont été transportés de la région de Nowogródek dans ses montagnes natives Sainte-Croix où ils ont été déposés le 12 juin 1988 dans le monastère des pères cisterciens à Wąchock.
RACZYŃSKI EDWARD BERNARD
Né(-e) : le 19 décembre 1891
Décédé(-e) : le 30 juillet 1993
Biographie :
Edward Bernard Raczyński, né le 19 décembre 1891 à Zakopane, décédé le 30 juillet 1993 à Londres - diplomate, homme politique et écrivain polonais, président polonais en exil dans les années 1979-1986.
Il était à la fois le président de la Pologne le plus âgé (il a terminé ses fonctions à l'âge de 95 ans) et vivant le plus longtemps (il est décédé à l'âge de 101 et 7 mois).
Jeunesse
Il était comte provenant de la célèbre famille Raczyński des armes Nałęcz de Grande-Pologne. Son père était Edward Aleksander Raczyński et sa mère Róża des Potocki 1 voto Władysławowa Krasińska. Il était frère de Roger Adam Raczyński et demi-frère de Karol Roger Raczyński et d'Adam Krasiński, le quatrième officier d'Opinogóra.
Il a passé ses années scolaires à Cracovie où il vivait dans la résidence « Pod Baranami » chez sa grand-mère, Adamowa Potocka. Après sa mort, il a déménagé avec sa famille à la rue Szpitalna près du théâtre. Il a passé ses premières années d’éducation avec son frère Roger à la maison, ce qui était une pratique courante chez les propriétaires fonciers en Pologne. Puis (à partir de la cinquième année), il a fréquenté le deuxième Lycée roi Jan III Sobieski à Cracovie.
Il a étudié le droit à Leipzig, il a également étudié à l'École des Sciences Politiques de Londres, il a obtenu son doctorat en droit à l'Université Jagellonne.
Ministre des affaires étrangères
En 1919, il a commencé à travailler au ministère des affaires étrangères. Il a passé ses missions diplomatiques à Copenhague, à Londres (secrétaire de la légation de la RP) et à Genève. À partir de 1932, il a représenté la République de Pologne en qualité de délégué permanent à la Société des Nations à Genève (il a rempli cette fonction pendant moins de trois ans). En deux mandats, de 1934 jusqu'au retrait de la reconnaissance du gouvernement polonais en exil par le gouvernement britannique (le 5 juillet 1945), il a été ambassadeur de la République de Pologne à Londres. Au nom du gouvernement polonais, il a signé l'accord d'alliance polono-britannique.
II Guerre Mondiale
Dans les années 1941-1943, il était ministre des affaires étrangères. Sur la base de documents importés sous forme de microfilms à Londres par Jan Karski et confirmés par son témoignage, Edward Raczyński a préparé et présenté le 10 décembre 1942 pour les Alliés un rapport détaillé sur l'Holocauste qui a été envoyé aux gouvernements des pays signataires de la Déclaration des Nations Unies comme une note officielle du gouvernement polonais en exil. La note de Raczyński était le premier rapport officiel sur l’Holocauste dans au monde, informant l’opinion publique mondiale à ce sujet. Raczyński a également personnellement rédigé la déclaration du gouvernement après la découverte de tombes à Katyn en 1943 et a envoyé une demande à la Croix-Rouge internationale pour examiner ce crime.
Période d'après-guerre
Conseil des Trois
Après la guerre, il était organisateur et membre (avec Władysław Anders et Tomasz Arciszewski) du Conseil des Trois. Il a été créé en 1954 à la suite de l'opposition à August Zaleski qui ne voulait pas démissionner du poste de président. Sa composition a changé six fois, mais son membre permanent était Edward Raczyński.
Activité après la présidence
Après l'expiration du mandat présidentiel de sept ans en 1979-1986, il a démissionné de même que son prédécesseur, selon une annonce antérieure.
Auteur de mémoires sur Londres en tant qu’allié (Londres 1974) et du livre « Le temps de grands changements ». Conversations menées par Krzysztof Muszkowski (ISBN 2-85316-064-5, Paris 1990).
Fin 1990, il a fondé la Fondation des Raczyński à Poznań et lui a donné le palais et le parc à Rogalin, la galerie Rogalinska au Musée national dont il est resté le propriétaire réel, ainsi que ses droits sur la propriété foncière entourant le palais et le parc à Rogalin. La galerie comptait, entre autres plus de 300 peintures, sculptures et divers objets artistiques. Le palais et le parc de Rogalin étaient en possession du musée national de Poznań. Jusqu'à présent, contre la volonté du fondateur, la Fondation ne pouvait pas reprendre possession de la propriété agricole qu'elle doit toujours louer pour atteindre son objectif statutaire de protéger l'un des plus beaux paysages de la Grande Pologne.
Edward Raczyński a été enterré à Rogalin
Médailles et distinctions
Le 2 mai 1923, il a été décoré de la Croix de chevalier de l'Ordre Polonia Restituta.
Le 10 novembre 1933, le Président de la République de Pologne, Ignacy Mościcki, lui a décerné le titre de commandant de l’Ordre Polonia Restituta pour ses mérites dans le domaine du travail d’État dans le département du service extérieur.
Le 11 novembre 1937, « pour les mérites exceptionnels dans le service de l'État », il a reçu la Croix du commandant avec l'étoile de l'Ordre Polonia Restituta (1937).
Pour avoir pris les fonctions de président de la République de Pologne, le 8 avril 1979, Edward Raczyński est devenu le chevalier de l'Ordre de l'Aigle Blanc, le chevalier du Grand Ruban de l'Ordre Polonia Restituta et le Grand Maître des deux ordres.
En 1991, il a reçu la Grande Croix de l'Ordre du Mérite de la République de Pologne.
Le 18 décembre 1990, en vertu d'une résolution du conseil municipal de Poznań, il a reçu le titre de citoyen d'honneur de la ville de Poznań.
Également décoré des Grandes Croix des ordres étrangers : Empire britannique, Pie IX, Danebrog, Étoile et Couronne de la Roumanie, Trois étoiles, Étoiles de l'Afghanistan et autres.
RICHARDSON LEE STEWART
Né(-e) : le 25 avril 1979
Décédé(-e) : le 13 mai 2012
Biographie :
Lee Richardson (né le 25 avril 1979 à Hastings, décédé le 13 mai 2012 à Wroclaw) - pilote de speedway anglais.
Champion du monde junior de 1999 (Vojens, Danemark). Représentant de la Grande-Bretagne en tant que senior. Finaliste de la Coupe du monde 2003-2006, médaille d’argent en 2004 et médaille de bronze de 2006. Participant à la série du Grand Prix du Championnat du Monde de Speedway en 2003-2006, il a été deux fois sur le podium des tournois, en 2004, il a occupé la troisième place à Cardiff et en 2005 à Bydgoszcz, il a occupé la deuxième place.
Il a été membre de la ligue polonaise de 1999 à 2012. Il a remporté trois médailles du Championnat de Pologne de Speedway avec des équipes polonaises - médaille d'or en 1999, médaille de bronze en 2002 et médaille d'argent en 2006.
Le 13 mai 2012, lors du match entre Betard Sparta Wroclaw et PGE Marma Rzeszów, il a subi un grave accident en frappant la clôture sur une ligne droite opposée à la ligne de départ là où la clôture pneumatique se terminait. Après sa chute, une hémorragie interne a été découverte, il a été transporté à l'hôpital où il a été constaté qu'il avait des problèmes respiratoires. Il est mort à l'hôpital lors d’une intervention chirurgicale. Sa mort a été causée par des lésions thoraciques touchant de multiples organes, un poumon percé et une hémorragie.
Les funérailles de Richardson ont eu lieu le 7 juin 2012 à Hastings, sa ville natale. Son corps a été incinéré.
SCIREA GAETANO
Né(-e) : le 25 mai 1953
Décédé(-e) : le 3 septembre 1989
Biographie :
Gaetano Scirea – (né le 25 mai 1953 à Cernusco sul Naviglio en Lombardie, décédé le 3 septembre 1989 à Babsk en Pologne) - joueur de football italien, défenseur central. Il a commencé son aventure de football à l'Atalanta Bergamo. Malgré ses prédispositions physiques plutôt moyennes, il est rapidement devenu l'un des meilleurs défenseurs de la Série A. Il était tellement doué que son talent a été remarqué en 1975 par les représentants de la Juventus.
Carrière à l’Atalante
Il a débuté en Série A le 24 septembre 1972, l'Atalante a joué contre Cagliari (nul 0-0). Plus tard, cependant, elle a perdu beaucoup plus souvent et est tombée à la ligue 2. Scirea est resté à Bergame pendant un an et il est revenu en Série A en tant que joueur de la Juve.
Carrière à la Juventus
En 1974, il a il rejoint la Vieille Dame de Turin pour quatorze ans. Il était un point fort de l'équipe qui à l'époque n'avait pas de concurrents. Avec la Juve, il a remporté de nombreux trophées, il était le maître de l'Italie à sept reprises.
Carrière dans la représentation de l'Italie
Il a participé aux trois finales de la Coupe du monde. La première en Argentine - moins de trois ans après un début exemplaire (le 30 décembre 1975 Italie - Grèce 3 :2). Les joueurs d’Enzo Bearzot n’ont certainement pas échoué, ils ont atteint le podium et lors du match pour la troisième place, ils ont été battus 1 :2 par le Brésil. Scirea a pris part à sept matchs. Avant le tournoi espagnol, mémorable pour les Italiens, deux ans plus tôt, la coupe d’Europe qu’ils avaient organisée, a eu lieu. Un des derniers tests pour eux avant l’Euro 80, fût un match amical contre la Pologne. Au Stadio Comunale de Turin, le résultat fût un nul 2-2 et Scirea a marqué le premier but pour l’équipe nationale, à la 24e minute. En revanche, le tournoi Azzurri s’est terminé à nouveau en bas du podium. Au début de l'Espana 82, les Italiens ont affronté les Polonais. Pour Scirea, c'était le 50e match dans l'équipe nationale. À l'Estadio Balaidos à Vigo, aucun but n’a été marqué, les favoris du tournoi n’ont pas été en mesure de vaincre le Pérou et le Cameroun, et se sont classés parmi les douze meilleurs. C’est seulement à partir de ce moment que leur grand spectacle a commencé. Ils ont battu l’Argentine de Diego Maradona et de Mario Kempe, puis ils se sont montrés légèrement meilleurs que le Brésil, incroyablement spectaculaire. Sur la vague de l’enthousiasme, l’équipe de Bearzot, dont le capitaine était âgé de plus de quarante ans, Dino Zoff, a facilement et avec surprise battu la Pologne, et n’a laissé aucune chance à l’Allemagne de l’Ouest dans la finale. Scirea a joué dans sept autres grands matchs et a été élu l'un des onze meilleurs joueurs du championnat. Quatre ans plus tard, les défenseurs du titre ont complètement échoué. Ils se sont qualifiés non sans difficulté, en jouant contre la Bulgarie, l'Argentine et la Corée du Sud, mais ils ont perdu contre la France en 1/8 de finale. Scirea a joué dans les quatre derniers matches de l'équipe italienne en tant que capitaine.
Accident et mort
Lors de l’accident, l'interprète Barbara Januszkiewicz, le chauffeur Henryk Pająk ainsi que Scirea, le deuxième entraîneur de la Juventus (l’Italien est venu en Pologne pour quelques jours pour voir l’équipe Górnik Zabrze en action) sont morts. La collision a été violente, quatre bidons d’essence ont explosé au moment de l’accident et trois des quatre portes ont été bloquées. Seul un membre de Górnik Zabrze a été sauvé, dont la porte a fonctionné. Les autres ont été brûlés vifs. Après l'extinction de l'incendie, la police a eu besoin de plusieurs heures pour identifier les victimes de l'accident.
Funérailles
Il a été enterré dans le tombeau de la famille de sa femme, à une centaine de kilomètres de Turin, dans la petite ville Morsasco sur une colline.
En septembre 1989, BONGO a effectué les opérations liées au transport du corps du joueur de football de la Juventus de Pologne en Italie.
SKOLIMOWSKA KAMILA
Né(-e) : le 4 novembre 1982
Décédé(-e) : le 18 février 2009
Biographie :
Kamila Skolimowska (née le 4 novembre 1982 à Varsovie, décédée le 18 février 2009 à Vila Real de Santo António - athlète polonaise (lancer du marteau), championne olympique.
Fille de Robert, fameux haltérophile, vainqueur des médaillés du championnat du monde et des Jeux Olympiques de 1980. Membre de l’équipe Samsung.
Elle a commencé son aventure sportive par l'haltérophilie. Elle a fait ses premiers pas dans l'athlétisme au stade de Legia à Varsovie où son frère Robert s’exerçait dans le lancer du poids sous la surveillance de Zygmunt Jałoszyński. C’est Zbigniew Pałyszko qui l’a encouragée à essayer le lancer du marteau. Les années suivantes, elle a joué aux couleurs de Warszawianka et Gwardia Warszawa.
En tant que junior, elle a atteint niveau international (10ème place du classement mondial de 1997). La même année, elle a remporté le titre de championne d'Europe junior et deux ans plus tard - la médaille d'or du Championnat du Monde des juniors mineurs. En participant à l'âge de presque de dix-huit ans aux Jeux Olympiques de Sydney, elle est devenue championne olympique.
Le 10 novembre 2000, le président Aleksander Kwaśniewski a décoré Skolimowska de la Croix d'Or du Mérite [2] pour ses mérites sportifs. Le 20 février 2009, le président Lech Kaczyński a décerné à Skolimowska à titre posthume la Croix de Chevalier de l’Ordre Polonia Restituta pour ses réalisations sportives exceptionnelles et ses mérites pour le développement et la promotion des sports.
Les Jeux olympiques et les championnats du monde suivants ne lui ont pas apporté de médailles. Elle s’est classée quatrième aux championnats du monde à Edmonton (2001) et à Osaka (2007). Aux Jeux Olympiques d'Athènes (2004), elle a gagné la 5ème place, et quatre ans plus tard à Pékin, elle a terminé sans malgré sa participation à la finale, en échouant lors de ses trois tentatives. Ce n’est qu’au championnat sur le Vieux Continent qu’elle a réussi à remporter des médailles - en 2002, elle a remporté une médaille d'argent, et en 2006 – de bronze. Elle a gagné 12 fois le titre de championne de Pologne – titre le plus récent en 2008 (résultats). Le record de sa vie - 76,83 mètres - a été atteint le 11 mai 2007 à Doha lors de la compétition de Super Grand Prix de l’IAAF. En atteignant ce record, l'athlète a dépassé son meilleur résultat précédent de 1,54 m. Ce résultat est le 7ème dans l'histoire de l'athlétisme mondial.
De 2004 à 2009, elle a travaillé dans la section préventive de la police métropolitaine de Piaseczno (voïvodie de Mazovie). En 2005, elle a défendu sa thèse de master intitulée « Méthodes d'évaluation de la solvabilité et de son assurance » à la Faculté de gestion de l'Université de Varsovie.
Kamila Skolimowska est décédée subitement le 18 février 2009, lors d’une réunion d’athlètes polonais au Portugal. Selon l'agence de presse polonaise, la sportive s’est sentie mal pendant un entraînement. Lors du transport à l'hôpital à Vila Real de Santo António, elle s’est évanouie. Malgré la réanimation pendant une heure, les médecins n’ont pas réussi à sauver sa vie [5]. La cause du décès était une embolie pulmonaire.
Les funérailles se sont tenues le 26 février 2009. Celles-ci ont eu lieu dans la cathédrale du champ de l'Armée polonaise à Varsovie, par le l'évêque Tadeusz Płoski. L'urne avec ses cendres est déposée dans une tombe à l'Allée des dignes du Cimetière militaire de Powązki à Varsovie.
STRZELECKI EDMUND
Né(-e) : le 20 juillet 1797
Décédé(-e) : le 06 octobre 1873
Biographie :
Sir Paweł Edmund Strzelecki (né le 20 juillet 1797 à Głuszyn près de Poznań, décédé le 6 octobre 1873 à Londres) - voyageur, géologue, géographe, explorateur et découvreur polonais.
Dans les salons - en raison des difficultés de prononciation de son nom – on l’appelait brièvement « The Count », à savoir « Le Comte ». C’était un noble polonais d’une famille sénatoriale. Il a cherché à remplir sa mission, à laisser sa trace dans l'histoire du monde. Il croyait en la puissance de l'esprit humain et en une civilisation avancée techniquement, il soulignait la nécessité d'une utilisation rationnelle des terres par l'homme, il croyait en la justice sociale et en l'égalité des droits de tous les hommes, y compris des Indiens, des Aborigènes (il attirait l’attention sur leur traitement inapproprié et destructeur), et des Polynésiens. Il parlait à haute voix de ces problèmes et avait de nombreux opposants, et amis. Il est né à Głuszyn, près de Poznań, le 20 juillet 1797, et il est décédé à Londres le 6 octobre 1873, où il a été enterré. Ses restes ont été transportés à Poznań (crypte des hommes célèbres originaires de la Grande-Pologne dans l'église Saint Étienne).